CELLE QUI A SURVÉCU
LISA JACKSON
Dans ce thriller haletant, par la romancière bestseller du New York Times Lisa Jackson, la rescapée du massacre de sa famille doit faire éclater la vérité sur la nuit tragique qui l’a marquée à tout jamais…
Toute sa vie, elle a été celle qui a survécu. Orpheline à l’âge de sept ans après le massacre effroyable de sa famille dans le chalet familial de l’Oregon, Kara McIntyre est toujours à la recherche d’une forme de normalité. Mais, vingt ans plus tard, le passé ressurgit comme un coup de tonnerre. Son frère, Jonas, qui a été reconnu coupable des meurtres, sort de prison contre toute attente. La presse est de nouveau en ébullition. Et soudain, Kara reçoit des messages énigmatiques de sa grande sœur, Marlie, disparue depuis cette nuit fatale où elle a caché la petite Kara dans un placard en lui intimant une consigne obsédante : ne fais pas de bruit. Alors que ses proches trouvent la mort dans des conditions effroyables, Kara, qui se décompose petit à petit, est convaincue d’être la cible ultime du tueur. Elle a survécu une fois. Mais survivra-t-elle de nouveau ? Combien de fois pourra-t-elle être Celle qui a survécu ?
« Les personnages de ce roman sont incroyables. Le rythme est soutenu et les scènes d’action ne tardent pas à se succéder. Ce livre est un must pour les fans de Riley Sager [Michel Lafon]. » – San Francisco Book Review
« Un polar complexe qui alterne entre le présents et les souvenirs glaçants du passé. Avec un style descriptif, Lisa Jackson entraîne les lecteurs dans un périple à la fois sombre et intense qu’ils n’oublieront pas de sitôt… » – Jonann, Goodreads
Découvrez LA BANDE-ANNONCE :
Lisa Jackson est l’autrice de plus de soixante-quinze romans, dont notamment You Betrayed Me, Paranoid, If Only She Knew, Willing to Die et Liar Liar, tous les cinq n° 1 des ventes du New York Times. Ses livres se sont vendus à plus de trente millions d’exemplaires et ont été traduits en plus de dix-neuf langues. Elle vit aujourd’hui avec sa famille et un petit carlin turbulent dans le Nord-Ouest Pacifique, aux États-Unis.
RETROUVEZ L’AUTRICE SUR SES RESEAUX SOCIAUX
INTERVIEW
En quelques mots, comment vous définiriez-vous ?
Je suis une optimiste, je vois toujours le verre à moitié plein. Toutefois, cette tendance est tempérée par mon naturel méfiant, qui me pousse à toujours prendre ce que les gens me disent avec prudence.
Quand êtes-vous née, où vivez-vous actuellement ? Quelle est votre profession/formation ?
Je suis né dans l’Oregon et j’ai grandi dans une petite ville forestière du nom de Molalla, d’après la tribu amérindienne qui habitait les contreforts de la chaîne de montagnes des Cascades. Je partage aujourd’hui mon temps entre la banlieue de Portland, dans l’Oregon, et une maison sur la « côte », face à l’océan Pacifique, d’où je jouis d’une vue magnifique sur la mer infinie. J’adore ça ! J’ai fait mes études à l’université d’État de l’Oregon pendant deux ans avant de me marier, d’avoir mes enfants et de faire carrière dans le secteur bancaire. J’ai travaillé quelque temps dans les actions, des obligations et des successions. Voir des frères et sœurs se disputer leur héritage m’a ouvert les yeux sur les relations humaines et la cupidité, je crois. Après avoir travaillé dans la banque, je me suis lancée dans l’écriture lorsque mes enfants étaient encore en bas âge, et je ne l’ai jamais regretté !
Quel est votre rapport à la lecture ? Quel genre de livres aimez-vous lire ?
Oh, ma relation à la lecture a commencé dès mon plus jeune âge. Mon père nous asseyait, ma sœur et moi, sur ses genoux et nous lisait des poèmes et des contes pour enfants tirés d’un gros livre rouge. Nous adorions cela. Par la suite, nous avons commencé à lire Les enquête des sœurs Parker de Caroline Quine et j’ai adoré la série L’Étalon noir de Walter Farley. J’ai ensuite lu Mary Stewart, Daphne du Maurier, Charlotte Bronte et Agatha Christie avant de découvrir Stephen King et une nouvelle génération d’écrivains. Mes parents lisaient tout ce qui leur tombait sous la main et adoraient les romans policiers, une passion qu’ils nous ont transmise, à Nancy et à moi. Je suis toujours friande d’un bon polar, mais j’aime aussi les thrillers, les énigmes et les romans féminins ! Quel que soit le genre, si un livre rencontre un grand succès, je veux le lire !
Comment êtes-vous venu à l’écriture ?
J’ai toujours été attirée par l’écriture, même lorsque j’étais collégienne. Je me souviens de ma première rédaction en 6e année. C’était une histoire de chevaux, bien sûr, car j’étais passionnée par les chevaux à l’époque. Je me suis surpassée. Les deux pages exigées se sont prolongées sur des dizaines de pages, voire plusieurs chapitres, d’après ce dont je me souviens. J’ai suivi de nombreux cours d’écriture et de littérature au lycée et à l’université et j’espérais devenir écrivain, même si je trouvais ce rêve un peu utopique. Pourtant, il s’est concrétisé lorsque ma sœur, la romancière Nancy Bush, a lu un article dans le magazine Times sur des jeunes mères qui gagnaient leur vie en écrivant des romans à l’eau de rose. Ni elle ni moi n’aimions les romances à l’époque, mais elle m’a convaincue d’essayer et nous avons écrit une histoire ensemble, avec une amie. Le manuscrit a connu de nombreux déboires auprès de différents éditeurs, mais nous ne nous sommes pas découragées. Bien que nos premières tentatives aient été des échecs, nous avons fini par trouver preneur ! Nancy a été la première à signer une romance pour adolescentes chez Silhouette Books, puis environ un an plus tard, j’ai signé un roman un peu plus long avec le même éditeur. Nous avons toutes les deux connu des hauts et des bas, mais nous sommes toujours dans la course. C’est donc grâce à quelques connaissances, beaucoup de chance, une bonne dose de détermination et un coup de pouce de Sister Nan que mon rêve s’est réalisé !
Quelles sont vos inspirations ?
C’est une question difficile ! Tout et rien, je suppose. La vie même. Je peux surprendre une conversation, voir quelque chose à la télévision, lire quelque chose dans un journal ou un magazine et me dire : « et si ceci ou cela arrivait ? » pour que la graine de l’histoire commence à germer. Une fois, j’écoutais la radio en voiture et je me suis arrêtée à un feu rouge lorsque j’ai entendu une publicité sur une école pour adolescents rebelles. J’ai alors pensé : « et si des meurtres avaient lieu dans cette école ? ». J’étais tellement prise dans mes réflexions que le conducteur de la voiture derrière moi a dû klaxonner pour que je réalise que le feu était passé au vert ! Cette histoire est devenue Without Mercy (Sans pitié). Dans le cas de Celle qui a survécu, cela faisait des années que j’avais cette idée d’une jeune fille enfermée dans un placard qui était témoin d’un meurtre par le trou de la serrure. Il a fallu une décennie pour que cette histoire germe. Une autre fois, mon éditeur m’a soumis l’idée d’un livre dans lequel le tueur ne tuerait qu’en hiver. Au début, je me suis dit que ce n’était pas suffisant, mais plus j’y réfléchissais, plus j’entrais dans la tête du tueur et Deep Freeze (Grand froid) a vu le jour. Je dirais donc que je garde les yeux et les oreilles ouverts aux idées !
Quels types de personnages et d’intrigues aimez-vous développer dans vos écrits ?
Encore une question difficile ! Je commence par trouver une idée d’histoire et, à moins que le livre ne fasse partie d’une série, les personnages viennent à moi les uns après les autres. Ce sont des personnes avec leur propre vécu, que je construis souvent en fonction du scénario. Je travaille actuellement sur un livre dont l’histoire se déroule dans les années 1960 et 1980, mettant en scène deux enquêtes liées l’une à l’autre mais à des décennies d’intervalle, et qui se dénouent au fil des pages. Cela m’oblige à avoir une très bonne connaissance de chaque personnage, qu’il s’agisse de lycéens ou d’adultes. Je déteste l’admettre, mais c’est difficile de garder tout le monde sous contrôle !
Quels sont vos autres loisirs ou centres d’intérêt ?
Je passe beaucoup de temps avec ma famille. J’ai des enfants et des petits-enfants, alors nous partons souvent en vacances ensemble. Ils m’ont permis de renouer avec les jeux de société de ma jeunesse et de l’âge de mes enfants, alors je redeviens bonne au Monopoly et au Cluedo (bien que mon petit-fils semble toujours me battre !). Je fais également des mots croisés avec ma sœur et nous nous promenons souvent avec mon carlin, Luna, parfois sur la plage lorsque je suis dans ma maison au bord de la mer. J’ai un noyau dur d’amis de lycée et d’université et nous nous retrouvons souvent autour d’un dîner, d’un match de football ou d’une partie de cartes. L’écriture peut être une profession solitaire (sauf si vous comptez les personnages loufoques de vos livres), alors j’essaie d’équilibrer cela avec ma famille et mes amis !
Des titres à succès ?
Beaucoup de mes livres ont été des best-sellers du New York Times, donc oui, il y en a quelques-uns. Ceux qui me viennent à l’esprit sont : Fatal Burn (Brûlure fatale), If She Only Knew (Si seulement elle savait), Paranoid (Paranoïaque) et You Don’t Want To Know (Vous ne voulez pas savoir). Ils sont tous disponibles sur mon site web.
Comment est née l’idée de base de votre roman ?
Celle qui a survécu était une idée que j’avais depuis des années, à propos d’une jeune fille enfermée dans un placard pendant que les membres de sa famille se faisaient tuer. Je voulais qu’elle entende l’horreur, mais qu’elle ne la voie que par le trou de la serrure. Au fur et à mesure de l’écriture, l’histoire a évolué de sorte qu’elle n’a pas réellement été témoin des meurtres. Mais cette image de la jeune fille dans le placard, terrifiée et seule, n’a cessé de me hanter jusqu’à ce que j’écrive le livre. L’histoire a beaucoup changé depuis ma première idée et m’a emmenée dans des directions surprenantes, mais j’ai vraiment adoré écrire ce livre !
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire sur ce sujet ?
J’ai toujours été intéressée par la psychologie humaine et je me suis souvent demandé comment les traumatismes subis pendant l’enfance pouvaient affecter les gens. Cette histoire, dans laquelle presque toute la famille de l’héroïne a été exterminée, la laissant seule au monde, m’a particulièrement intriguée.
Qui sont les personnages principaux de votre roman ? Comment les définiriez-vous ?
L’héroïne, Kara McIntyre, est forte à l’extérieur mais fragile à l’intérieur suite aux traumatismes dont elle a été victime dans son enfance. Elle se méfie de tous ceux qui veulent l’« aider » et s’approprier la fortune familiale dont elle a hérité, et elle a développé une dépendance à l’alcool contre laquelle elle doit lutter. Le frère de Kara, Jonas, a des comptes à régler avec sa sœur cadette, dont le témoignage l’a envoyé en prison pour des meurtres qu’il jure ne pas avoir commis. Il a une légion de fans qui le croient innocent. Il sort de prison pour vice de procédure et Kara redoute qu’il ne cherche à se venger d’elle. Wesley Tate est un journaliste qui ne peut s’empêcher d’enquêter sur l’histoire du massacre des McIntyre, mais il a des liens personnels avec la tragédie. La sœur aînée de Kara, Marlie, a disparu la nuit du massacre. Elle a sauvé Kara en l’enfermant dans le grenier et personne ne l’a jamais revue. Pour Kara, Marlie n’est jamais morte et elle reçoit un jour des messages d’elle ou de quelqu’un qui se fait passer pour elle.
Qu’aimeriez-vous que les lecteurs éprouvent en lisant votre roman ? Qu’aimeriez-vous qu’ils en retiennent ?
J’aimerais que les lecteurs soient emportés par le roman et qu’ils se souviennent de l’avoir apprécié.
Sur quoi d’autre travaillez-vous en ce moment ?
Je viens de terminer Our Little Secret (Notre petit secret), un roman qui évoque une liaison qui a mal tourné, l’obsession et la vengeance, une sorte de Liaison fatale à l’envers. Maintenant que Our Little Secret est terminé, je travaille sur un roman qui se déroule à deux époques, les années 1960 et les années 1980, autour d’un lac où une tragédie survient et où les habitants s’espionnent les uns les autres. Il présente des éléments similaires au film d’Hitchcock Fenêtre sur cour, dans la mesure où l’héroïne ne peut s’empêcher de surveiller les cinq maisons situées de l’autre côté du lac et qu’elle découvre bien plus que ce qu’elle ne le pensait. Ce qu’elle ne remarque pas, c’est que les habitants de ces maisons la surveillent également. Le titre provisoire est It Happened On The Lake (Ça s’est passé au bord du lac).
Genre : Thriller
Code BISAC : FIC022080
ISBN Papier : 978-2-487149-11-3
ISBN eBook : 978-2-487149-12-0
Parution : 12 septembre 2024
Prix papier : 19,95 €
Prix eBook : 6,99 €
Pages : 400
Format : 135 x 210