LA COLOCATAIRE
Sarah Bailey
Trois colocataires. Une est morte, une a disparu et une est accusée de meurtre. Surnommé « le meurtre de la colocataire », ce mystère déconcerte les Australiens depuis près d’une décennie, quand neuf ans plus tard, la colocataire disparue est retrouvée morte.
Surnommé « le meurtre de la colocataire », ce mystère déconcerte les Australiens depuis près d’une décennie. Olive Groves, journaliste à Melbourne, a travaillé sur l’affaire en tant que jeune reporter et en est devenue obsédée. Neuf ans plus tard, la colocataire disparue est retrouvée morte dans une maison isolée. Oli est de nouveau chargé de couvrir les faits, mais cette fois, c’est à contrecœur qu’elle doit faire équipe avec Cooper Ng, un jeune podcasteur. Tandis qu’Oli et Cooper exhument de nouveaux faits, un vaste réseau est mis au jour. Les révélations propulseront Oli dans le passé, à la mort du premier colocataire, la contraignant à affronter ses démons. Que s’est-il réellement passé entre les trois colocataires cette nuit-là ? La quête incessante d’Oli pour retrouver le meurtrier mettra-t-elle sa nouvelle famille en danger ? Et sa conviction que la vérité se trouve au plus près de chez elle pourrait-elle menacer son bonheur et même sa santé mentale ?
« Chaque nouveau tournant de l’histoire équilibre habilement les révélations fracassantes et la vraisemblance, pour un crime qui semble douloureusement familier et choquant à la fois. Tout comme Oli, je n’ai pas pu m’arrêter avant d’apprendre la vérité, moi aussi. », Jacqueline Bublitz, auteur bestseller
DÉCOUVREZ LA BANDE-ANNONCE :
Sarah Bailey est née à Melbourne, en Australie, où elle a vécu toute sa vie et où elle habite avec ses deux jeunes fils. Elle est diplômée en journalisme et travaille dans la publicité. Elle est aujourd’hui associée de l’agence créative Mr. Smith. En 2017, elle publie son premier roman, The Dark Lake. Avec ce roman, elle est lauréate du prix Ned Kelly 2018 du meilleur premier roman.
RETROUVEZ L’AUTRICE SUR SES RESEAUX SOCIAUX
INTERVIEW
Comment vous définiriez-vous, en quelques mots ?
J’aime raconter des histoires. J’aime prendre le temps de réfléchir à de nouvelles idées, mais aussi à ce qui fait vibrer les lecteurs. Je suis mère de trois garçons, qui ont quatorze, onze et un an.
Quand êtes-vous née ? Où vivez-vous actuellement ? Que faites vous dans la vie, à côté de votre métier d’autrice ?
Je suis née à Melbourne, en Australie, et j’y ai vécu toute ma vie. J’adore cette ville et c’est un bonheur d’y habiter. J’ai étudié le journalisme et le marketing, puis j’ai travaillé dans la publicité pendant plus de vingt ans. Actuellement, je dirige le service marketing d’une agence de publicité qui s’appelle VML. Je supervise environ cent cinquante personnes.
Quel est votre rapport à la lecture ? Aimez-vous lire un genre en particulier ?
J’aime tellement la lecture que je lis un livre par semaine. Je lis beaucoup de romans policiers, mais j’apprécie tous les genres, tels que la fiction littéraire ou la satire. Parfois, j’aime aussi lire une comédie romantique.
Pourquoi avez-vous commencé à écrire ?
J’ai toujours voulu écrire, mais à cause de ma carrière très prenante, je n’en avais jamais eu l’occasion. Au début de la trentaine, j’ai décidé de prendre le temps pour le faire, et je me suis donné l’objectif de publier un livre avant mes trente-cinq ans. Et mon premier livre, The Dark Lake, a été publié le lendemain de mon trente-cinquième anniversaire !
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
J’aime beaucoup Kate Atkinson, Michael Robotham, Jane Harper et Patricia Cornwell.
Quels sont les personnages et intrigues que vous aimez développer dans vos livres ?
J’aime me plonger dans le côté plus sombre de la vie et créer des situations complexes où les personnages remettent en doute leur morale. Je veux voir jusqu’où ils peuvent aller pour se protéger ou obtenir ce qu’ils veulent.
Quels sont vos autres centres d’intérêt ?
Voyager, aller au cinéma, au théâtre… Tout ce qui a un rapport avec les histoires !
Avez-vous écrit d’autres livres à succès ?
J’ai écrit une saga en quatre livres autour d’un personnage : Gemma Woodstock. Le premier tome est The Dark Lake et la saga sera adapté en série télévisée dans le courant de l’année. J’ai également publié un livre audio : The Final Act, disponible sur Audible.
Qu’est-ce qui a inspiré La Colocataire ?
J’ai eu l’idée du livre grâce à un crime qui s’est déroulé en Australie, il y a quelques années. Puis, j’ai créé tout un univers autour de cette affaire. Je fonctionne toujours ainsi. Je commence avec un « et si ? », et je construis toute une histoire autour de cette question.
Pourquoi avez-vous écrit sur ce sujet ?
Je m’intéresse beaucoup au journalisme. Surtout à la façon dont les médias décrivent les faits et arrivent à avoir une telle influence dans la manière dont le public interprète les informations. Dans La Colocataire, j’ai voulu explorer ces thèmes à travers le prisme de la technologie, qui change notre perception des informations ainsi que le métier de journaliste.
Quels sont les personnages principaux du roman ? Comment les décririez-vous ?
Oli Groves est le personnage principal. C’est une femme forte et déterminée, mais elle manque de confiance en elle. Sa relation amoureuse est compliquée car elle s’efforce de s’adapter à son rôle de belle-mère. Elle est tellement obsédée par l’affaire des colocataires qu’elle est prête à tout pour savoir ce qu’il s’est réellement passé.
Cooper Ng est un jeune journaliste à l’énergie débordante, mais il est incapable de décrypter l’atmosphère d’un groupe. Oli le trouve agaçant au premier abord, mais elle finit par le respecter, lui et ses compétences journalistiques.
Les colocataires. Les trois étudiantes sont au coeur de l’histoire mais restent très mystérieuses – le lecteur ne sait jamais laquelle est gentille, méchante ou entre les deux.
Dean Yardley est le fiancé d’Oli. Ils ont eu une relation extra-conjugale quelques années auparavant. Il est beau et influent, mais, plus l’histoire avance, plus Oli doute de lui. Peut-elle vraiment lui faire confiance ?
Que voulez-vous que les lecteurs ressentent en lisant La Colocataire ? Que voulez-vous qu’ils en retiennent ?
J’aimerais qu’ils aient envie de lire sans s’arrêter, qu’ils se couchent tard parce qu’ils veulent absolument connaître la fin ! J’espère que les lecteurs apprécieront Oli et l’évolution de sa relation avec Cooper. J’espère aussi qu’ils se souviendront de l’intrigue de l’histoire.
Sur quel projet travaillez-vous en ce moment ?
Je suis en train de travailler sur la suite de La Colocataire !
Genre : Thriller
Code BISAC : FIC022080
ISBN Papier : 978-2-487149-07-6
ISBN eBook : 978-2-487149-08-3
Parution : 17 mai 2024
Prix papier : 19,95 €
Prix eBook : 5,99 €
Pages : 446
Format : 135 x 210
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MEILLEURES CHRONIQUES
Sharon, Babelio
La colocataire est un roman que j’ai apprécié de plus en plus au fur et à mesure de la lecture. Passé la moitié du récit, il montait vraiment en puissance, gagnant page après page en force et en émotion. La construction de l’intrigue est véritablement très minutieuse : les indices qui nous mènent vers le dénouement sont là, pourtant, et nous ne les voyons pas nécessairement. L’autre point fort est que les personnages sont tous profondément humains, c’est à dire riches, complexes, nous ne sommes pas face à des caricatures ou à des êtres manichéens.
Prenons Oli, le personnage principal, celle à travers laquelle nous voyons tout ou presque. Elle a tout pour être heureuse. Sa carrière de journaliste est réussie, elle est en couple avec l’homme qu’elle aime, et c’est réciproque, elle a deux petites filles et … Et rien n’est simple. Ses filles sont les filles nées du premier mariage de leur père, mariage qui s’est terminée par l’assassinat de sa première femme, Isabelle, enquêtrice charismatique, tuée par un homme qu’elle avait mis en prison et qui avait été libérée depuis. Isabelle était chargée de l’enquête sur « le meurtre de la colocataire », dont la mort n’a pas été totalement élucidée.
Et, aujourd’hui, un coup de théâtre se produit qui remet l’affaire sous les feux des projecteurs. Olive est à nouveau chargée de couvrir l’affaire, si ce n’est qu’en dix ans, elle n’est plus la jeune journaliste manquant d’expérience, et qu’elle se voit adjoindre Cooper, un jeune homme passablement agaçant, podcasteur de son état. Grâce à eux, nous suivrons pas à pas le métier de journaliste, les méthodes que certains emploient pour parvenir à avoir la primeur des informations, les bâtons dans les roues que l’on peut leur mettre aussi. Puis, être journaliste, c’est aussi être confronté à l’humain, certains n’ont pas envie de parler, n’ont plus envie de parler, de répéter, encore et encore, ce qu’ils ont vu, vécu, tout le monde n’as pas envie d’être sous le feu des projecteurs, alors que certains ne demandent que cela. L’on voit aussi les liens entre les journalistes et la police, liens qui peuvent être très forts, comme celui qui unit, dans le bon sens du terme, Oli et Rusty, peut-être aussi parce qu’ils partagent le même but : la quête de la vérité.
L’un des thèmes fort de ce roman est la dénonciation des violences faites aux femmes et aux enfants. C’est malheureusement un thème intemporel, tout comme il est intemporel de montrer que certain(e)s ne voient pas ce qui se passe sous leurs yeux, ce qui se passe tout près d’eux, et quand on a vécu cela, quand on a vécu cet aveuglement involontaire, l’on se rend compte que l’on se doit d’être véritablement vigilant face à ce qui vous entoure, face à ce que les autres disent, font, face à cette belle image qu’ils montrent d’eux. Non, je ne parle pas pour moi, je parle pour un des personnages du récit. Etre vigilant sauve des vies, ou tout du moins modifie leurs cours. C’est peut-être en cela que notre société évolue : dans les romans, on présente de moins en moins des personnages qui attendent, qui laissent les choses passer ou remettent à demain, ce qui, dans les récits romanesques, provoquent toujours des catastrophes. Ici, si catastrophes il y a (et il y a) ce n’est pas faute d’avoir agi, d’avoir tenté, ou d’être intervenu.
Un coup de coeur ? Oui, certainement.
RoxyFelin13, Babelio
Une enquête journalistique des plus ardues caractérise la trame de ce thriller. Un plan savamment élaboré qui trompe le lecteur à chaque rebondissement et les coups de théâtre s’avèreront nombreux. Une lecture très fluide qui pose l’intrigue dès les premières pages tout en ne révélant que peu d’éléments. Une jolie plume qui titille sans cesse notre curiosité au fil des chapitres, un puzzle impensable se met alors en place. L’auteure a également pris soin d’expliquer certaines références en fin de chaque section. Sarah Bailey allient des faits anciens à l’époque actuelle et qui, remontant à la surface, provoqueront de nouveaux drames et délieront les langues pour mieux les museler ! Chacun devra alors se méfier de son prochain. Pour Oli, journaliste quarantennaire persévérante, les investigations sembleront s’imbriquer pour former, hélas, de nouveaux imbroglios. Notre héroïne est en quête d’un scoop mais surtout de vérité, tâche des plus complexes alors que sa vie amoureuse s’obscurcit auprès d’un fiancé au tempérament trop… protecteur. Un seul bémol pour cet ouvrage : des protagonistes à profusion, qui ont un rôle plus ou moins importants mais qui reviennent tous sur le devant de la scène et j’avoue que l’on s’y perd parfois. Entre manipulations, mensonges et faux-semblants, l’auteure australienne a su captiver notre attention tout au long de son récit et ce jusqu’aux tous derniers mots, il est impensable de ne pas achever rapidement cet ouvrage, il est totalement addictif !