LE MAGNAT
Vish Dhamija
L’un des hommes les plus puissants d’Inde accusé de meurtre. Une bataille judiciaire et médiatique sans pitié qui menace de faire s’écrouler un empire. Un périple dans les tréfonds de l’âme humaine, et une ambiguïté insoutenable.
Suscitant à la fois la crainte et l’admiration, Prem Bedi, surnommé « Le Magnat », est l’une des trois plus grandes fortunes d’Inde. Un jour, alors qu’il est en voyage à l’étranger, on lui annonce que son ex-femme, ainsi que son nouveau mari, viennent d’être assassinés. Une bataille judiciaire et médiatique sans merci l’attend à son retour, car s’il possède un alibi solide et de nombreux témoignages en sa faveur, les preuves sont accablantes… Comme si ce crime avait été commandité. Mais si tout semble mener à Prem, un autre suspect est également présent sur le banc des accusés ; le beau-frère, qui aurait eu, lui aussi, tout à gagner de la disparition du couple. Le tribunal devient bientôt le théâtre d’un face-à-face brutal où tout est permis pour que les masques tombent. Alors que tous les projecteurs sont braqués sur la cour d’assises, une question, entêtante, revient sans cesse : qui est derrière ce double meurtre ? Et pourquoi ?
« Le retour du prince du roman policier », The Delhi Noir.
« Un tourbillon enivrant de suspense », The New Indian Express
Découvrez LA BANDE-ANNONCE :
Vish Dhamija est l’auteur à succès d’une dizaine de romans policiers. Il est fréquemment cité par la presse comme le « maître du roman policier et du thriller judiciaire » et « le meilleur page-turner indien ». En 2015, lors de la sortie de son premier thriller judiciaire, Déjà Karma, le magazine Glimpse le surnomme « Le John Grisham indien » pour avoir stimulé le genre dans le pays, qui était quasi inexistant avant son arrivée. Le Magnat est son septième roman, publié par HarperCollins Inde. L’une de ses trilogies Rita Ferreira est actuellement en cours d’adaptation audiovisuelle.
RETROUVEZ L’AUTEUR SUR SES RESEAUX SOCIAUX
INTERVIEW
En quelques mots, comment vous définiriez-vous ?
Je suis extraverti et j’aime beaucoup faire de nouvelles rencontres. On m’a aussi souvent dit que j’avais le sens de l’humour. Au fond, je suis un homme de la campagne qui mène sa vie dans une métropole éblouissante. Je crois en la famille, aux amis et à l’amour, et je pense que la vie, même si elle est courte, est un beau mystère dont il faut profiter, et non qu’il faille résoudre.
Quand êtes-vous né, où vivez-vous actuellement ? Quelle est votre profession/formation ?
Je suis né à Ajmer, une ville du nord de l’Inde, et je vis aujourd’hui à Londres, au Royaume-Uni. J’ai fait des études de commerce à Manchester, au Royaume-Uni, avant de faire carrière dans le secteur privé pendant la plus grande partie de ma vie. Aujourd’hui, je suis écrivain, conférencier et entrepreneur.
Quel est votre rapport à la lecture ? Quel genre de livres aimez-vous lire ?
Je lis depuis mon plus jeune âge. J’ai commencé par les bandes dessinées, puis je suis passé aux romans policiers, pour ne plus jamais m’arrêter. Je lis toujours énormément de romans policiers – polars, romans noirs, thrillers psychologiques et juridiques – à raison d’environ un livre par semaine.
Comment êtes-vous venu à l’écriture ?
Comme je le dis souvent, je suis devenu écrivain par accident. J’avais une histoire qui me trottait dans la tête et je voulais écrire un livre. Celui-ci a été publié en 2010, et j’ai pensé être allé au bout de ce que j’avais entrepris. Mais ce livre (Nothing Lasts Forever) s’est bien vendu, et j’ai commencé à recevoir des demandes de lecteurs qui voulaient en lire d’autres. Mon deuxième livre (Bhendi Bazaar) a été publié après une pause de quatre ans. Il s’est directement hissé en tête des ventes de romans policiers sur Amazon India. Depuis, j’écris avec régularité et j’ai aujourd’hui 11 livres à mon actif.
Quelles sont vos inspirations ?
« Gestalt » – le tout est bien plus que la somme des parties. Je m’inspire de nombreux auteurs, et non d’un seul en particulier. Je m’inspire également de faits réels, de personnes que je rencontre, d’incidents qui se produisent autour de moi, de films et de séries télévisées, ainsi que de la nature. De toute forme d’art, en fait. J’ai par exemple écrit un roman (The Heist Artist) dont l’idée et l’intrigue m’ont été inspirées par une visite au musée Van Gogh d’Amsterdam.
Quels types de personnages et d’intrigues aimez-vous développer dans vos écrits ?
J’ai toujours pensé que les personnages étaient aussi importants que l’histoire elle-même. En effet, ce sont eux qui racontent mes histoires aux lecteurs/publics. Ainsi, les personnages doivent être réalistes et crédibles, et ils doivent susciter des émotions chez les lecteurs. Si les personnages sont fades, l’auteur a perdu la moitié de la bataille avant même qu’elle ne commence. Je réfléchis beaucoup à la conception de l’intrigue. Vous voyez, toute histoire peut être résumée en une page, mais ce serait tellement peu exaltant. Je l’agrémente donc d’intrigues secondaires, de fausses pistes et de personnages secondaires hauts en couleur, pour la rendre intéressante. Je travaille mes récits à la première et à la troisième personne, et je joue avec la chronologie pour maintenir l’intérêt du lecteur.
Quels sont vos autres loisirs ou centres d’intérêt ?
Je suis un passionné de golf – un très mauvais golfeur, en fait, mais cela ne m’empêche pas de jouer. J’adore la musique – le jazz, le rock et la musique classique. Lorsque je suis à proximité (à la maison, au bureau ou dans la voiture), la musique est toujours présente. J’aime les voitures de collection (j’en ai même possédé quelques-unes dans le passé), j’aime voyager, lire, regarder des films et passer du temps avec ma femme et mon bébé à quatre pattes (Simba, un chien de race cockapoo).
Des titres à succès ?
Le succès est l’un des mots les plus mal compris, n’est-ce pas ? Comme on le dit souvent, « le succès ne fait pas le bonheur, c’est le bonheur qui fait le succès ». Chacun de mes 11 livres m’a apporté beaucoup de bonheur, et je les considère tous comme des succès, même si certains se sont vendus plus que d’autres. (En termes de ventes, oui, ils ont tous figuré en tête des ventes).
Comment est née l’idée de base de votre roman ?
Le concept du Magnat m’a été inspiré par un fait divers survenu aux Etats Unis. Les échantillons d’ADN d’un suspect avaient été prélevés de telle manière que des poursuites ont été engagées contre un innocent. Cela n’a été découvert que lorsque le suspect purgeait déjà une peine de prison, et c’est à ce moment-là que les autorités ont compris qu’il y avait quelque chose d’anormal. J’ai exploité cette minuscule lacune dans la loi (de l’époque) et je l’ai développée pour en faire un roman. À l’exception de ce détail, cette histoire est une fiction.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire sur ce sujet ?
J’ai fait des études de droit, je voulais être avocat. Cependant, le destin en a voulu autrement, et j’ai dû abandonner ce rêve pour aller de l’avant. Après avoir travaillé pendant plusieurs années, j’ai renoué avec le droit, mais cette fois, pour écrire des thrillers juridiques. La vie permet rarement de corriger les erreurs du passé, et je me considère extrêmement chanceux d’en avoir eu l’occasion. J’ai publié quatre thrillers juridiques et tous ont été très bien accueillis par les lecteurs.
Qui sont les personnages principaux de votre roman ? Comment les définiriez-vous ?
Le personnage principal de l’histoire est le Magnat lui-même. Il est l’une des plus grandes fortunes d’Inde et il se retrouve accusé du meurtre de son ex-femme et de son nouveau mari. Certains le soutiennent, mais d’autres, plus malveillants, cherchent à l’enterrer. Le roman est construit de manière à ce que l’ensemble des personnages (l’avocat de la défense, l’ami du Magnat, le procureur, la police et les autres) racontent l’histoire avec leurs propres mots. Le seul personnage qui reste en retrait jusqu’à la fin est le Magnat lui-même. Tout ce qu’il dit, c’est : « Je n’ai pas besoin d’avocats hors de prix, la vérité me défendra ». Mais ses amis et associés sont inquiets de le voir prendre l’accusation de meurtre trop à la légère.
Qu’aimeriez-vous que les lecteurs éprouvent en lisant votre roman ? Qu’aimeriez-vous qu’ils en retiennent ?
Une fois le livre terminé, les lecteurs se rendront compte qu’aux yeux de la loi, il existe une énorme différence entre être « non coupable » et être « innocent ». OJ Simpson a été reconnu « non coupable » par le tribunal, mais il n’était pas innocent. Le magnat, lui, entend prouver son innocence.
Sur quoi d’autre travaillez-vous en ce moment ?
Je suis actuellement en train de réviser un thriller psychologique qui devrait sortir dans le courant de l’année : C’est l’histoire d’un escroc de génie, qui narre son histoire comme s’il écrivait un journal intime. Et selon ses propres termes, c’est un narrateur peu fiable.
Genre : Thriller
Code BISAC : FIC022080
ISBN papier : 978-2-487149-05-2
ISBN eBook : 978-2-487149-06-9
Parution : 12 avril 2024
Prix papier : 19.95 €
Prix eBook : 5.99 €
Pages : 350
Format : 130 x 204
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MEILLEURES CHRONIQUES
J’ai adoré ce thriller. J’ai eu peur de me perdre dans les prénoms (ce qui est le cas par exemple pour les thrillers nordiques, car ce sont des prénoms qui ne sont pas courants en France), de ne pas trouver mes marques mais dès les premières pages, j’ai été complètement happée. Je profitais d’avoir 5 minutes pour me plonger dans ma lecture tellement je me suis passionnée pour ce thriller judiciaire. Par sa construction brillante, qui ne fait pas intervenir le coupable, nous plongeons dans le procès du siècle : un riche et reconnu suspect que tour accusé dans le meurtre de son ex-femme et de son nouveau conjoint. On s’attache à ce bleu d’avocat qui se trouve propulsé dans une affaire qui pourrait le dépasser mais qui se démène pour sauver son client. J’ai pensé par moment à « la défense se Lincoln » qui donne une autre vision à l’enquête. C’est addictif, quand on le commence, on ne peut que se plonger complètement dans le récit. Les chapitres courts qui alternent entre l’ensemble des protagonistes hormis le coupable donne une vision quasi complète de l’enquête mais avec cette frustration de ne pas savoir ce que pense Prem de cette accusation. Comme il le dit lui même, seuls les coupables prennent des ténors du barreau, il est non coupable, il n’a donc rien à craindre. Alors qui de Prem, principal suspect, ou de ce beau frère aux dents longues est le coupable? Et si ce n’était ni l’un ni l’autre ? Qui? Pourquoi? Je vous invite à le découvrir et à vous forger votre opinion sur cette enquête hors norme complètement addictive. Vois serez sans nulle doute sur le qui vive jusqu’à cette révélation et qu’elle révélation…
L’antre du bonheur (Amazon)
Comme vous pouvez le voir l’auteur est surnommé le maitre indien du thriller judiciaire tout comme il est comparé à John Grisham. Je ne saurais vous dire si la nomination et la comparaison sont justes car je n’ai jamais lu John Grisham qui est dans ma PAL et c’est le premier thriller judiciaire indien que je lis. Le thriller judiciaire est un genre que je lis peu car soit je suis passionnée soit je m’ennuie et là pour le coup je peux vous dire que ça l’a fait et pas qu’un peu. Nous allons ici faire la connaissance de Prem Bedi qui est l’un des hommes les plus puissants d’Inde, il est accusé du meurtre de son ex femme et de son conjoint. Tout le condamne à être le suspect principal, le frère du conjoint est lui-même convaincu de sa culpabilité, mais, peu à peu, les preuves retrouvées sur les lieux du meurtre l’incriminent alors qu’il affirme ne plus avoir de contact avec son ex-femme depuis leur divorce. L’auteur va alors nous plonger au cœur d’un procès qui est très intéressant. On se pose tellement de questions tout au long de ces passages au tribunal qu’on a envie de tourner les pages encore et encore pour avoir le verdict. Cet ouvrage n’est pas qu’un simple procès, on est aussi en plein cœur d’un roman choral et nous avons les pensées des différents protagonistes. Nous allons également suivre l’avocat qui va défendre notre coupable et son évolution est vraiment très intéressante. On va douter de lui comme lui-même le fait si bien et on va se retrouver à l’apprécier de plus en plus. Au final, plus le procès va avancer, plus on va se poser des questions et ressentir une certaine tension mais, arrivés au bout, de ce roman, on va se rendre compte que l’auteur est machiavélique tant cette fin est grandiose.