DÉLIVREZ-NOUS DU MAL
JOHANNES SELÅKER
Une adolescente, récemment portée disparue d’une secte, diffuse son propre suicide en live sur Instagram. Alors que la vidéo devient virale, la région est secouée par des sabotages qui tournent à l’horreur. La journaliste Selma Halilovic se plonge à corps perdu dans l’enquête.
Une adolescente portée disparue de la secte « La Lumière de Dieu » diffuse son propre suicide en live sur Instagram. Alors que l’horrible séquence devient virale, la région d’Umeå est secouée par une série d’actes de vandalisme. Tout commence par des canulars que beaucoup trouvent amusants, mais lorsque le phénomène prend de l’ampleur, l’humour tourne à l’horreur et les canulars prennent une tournure mortelle. La journaliste Selma Halilovic couvre le vandalisme pour son ancien journal. Lorsqu’elle découvre la vidéo du suicide, elle fait un rapprochement que personne d’autre n’a fait. Alors qu’elle se plonge à corps perdu dans l’affaire, Selma se retrouve confrontée aux démons de son passé. Le vandalisme aurait-il un lien avec la disparition de la jeune fille ? Parviendra-t-elle à percer ce mystère avant de s’enfoncer trop profondément dans le terrier et de se perdre à jamais ?
« Une lecture époustouflante de la première à la dernière page », VLT
« L’écriture de Selåker est audacieuse, vive et très imagée. Les personnages sont vivants et crédibles, le livre est palpitant et le plaisir d’écrire de l’auteur ne fait aucun doute. », BTJ
DÉCOUVREZ LA BANDE-ANNONCE :
Johannes Selåker est un auteur de thrillers et un journaliste qui a travaillé pour l’Aftonbladet, Expressen et Aller Media, à la fois comme directeur des actualités et comme rédacteur en chef. Il a également dirigé quelques-unes des plus grandes enquêtes « #me-too » en 2017. Avec son ami et partenaire de podcast Pascal Engman, Selåker est l’auteur de la série Nightfall, qui a connu un vif succès. Elle s’est vendue à près de 200 000 exemplaires au cours de ses deux premières années de parution et a été traduite en plus de 10 langues. Son premier roman en solo, Firstborn, est paru en 2020.
RETROUVEZ L’AUTEUR SUR SES RESEAUX SOCIAUX
INTERVIEW
En quelques mots, pourriez-vous vous définir ?
J’ai dépensé des dizaines de milliers d’euros chez de nombreux thérapeutes pour tenter de le faire. Je vous dirai quand j’aurai trouvé. Sinon, voici quelques informations de base : je vis à Stockholm avec ma compagne Magda et notre fils Dino, âgé de trois ans.
Quand êtes-vous né, où vivez-vous actuellement ? Quelle est votre profession/formation ?
Je suis né en 1987, dans un si petit village que lorsque quelqu’un vous demandait votre numéro de téléphone, vous répondiez par les deux derniers chiffres, car le reste du numéro était le même pour tout le monde. Depuis une quinzaine d’années, je vis à Stockholm où j’ai travaillé jusqu’à récemment comme journaliste. Chez Expressen, l’un des plus grands journaux suédois, j’ai occupé le poste de rédacteur en chef des actualités, et avant cela, j’ai été rédacteur en chef des divertissements. J’ai notamment travaillé sur les enquêtes #Metoo. Pour pouvoir me consacrer à l’écriture, j’ai quitté Expressen pour le poste de rédacteur en chef dans un média axée sur le bien-être. Mais depuis cet été, je suis auteur à plein temps.
Quel est votre rapport à la lecture ? Quel genre de livres aimez-vous lire ?
Ma famille a toujours considéré la littérature comme le plus beau des arts. Lorsque j’étais enfant, la bibliothèque était l’activité la plus importante de la semaine. Mais en tant que lecteur, je ne suis pas un amateur de romans à suspense, je préfère les romans de Jonathan Franzén ou Emma Cline.
Pourquoi l’écriture ?
Je ne sais pas vraiment. Quand j’avais douze ans, j’ai décidé qu’à trente ans, je serais le rédacteur en chef de l’un des deux plus grands journaux suédois, et qu’après cela, je poursuivrais ma carrière dans la télévision. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, ces réflexions me semblent un peu arrogantes, mais je pense que le jeune homme de douze ans que j’étais savait que c’était ma seule chance de réussir, car je n’ai pas d’autres talents. En plus, je suis du genre agité.
Quelles sont vos inspirations ?
J’aime rencontrer des gens en marge de la société. Les moments où je suis le plus heureux, c’est quand moi et Pascal, mon co-auteur pour une série de romans et meilleur ami, voyageons dans les petites villes suédoises pour promouvoir nos livres. Chaque soir, nous savons que nous trouverons un bar où nous rencontrerons des personnes très différentes, des gens charmants avec des perspectives très étranges sur la vie. Ils se sont souvent transformés en personnages dans nos livres.
Quels types de personnages et d’intrigues aimez-vous développer dans vos écrits ?
J’aime beaucoup, et je m’efforce de créer des personnages qui, par leurs défauts, sont les moteurs de l’intrigue. Mon personnage principal, Selma Halilovic, est en grande partie inspiré de ma compagne. Elle ne l’a pas forcément très bien pris, à cause de tous ses défauts. Mais pour moi, c’est le portrait touchant d’une réfugiée bosniaque. Elle arrive dans un nouveau pays, portant en elle une multitude d’histoires tragiques, de deuil et de syndrome de stress post-traumatique. Au lieu de vivre l’enfance que la guerre lui a volée, elle se voit contrainte de grandir très vite. Elle apprend le suédois à toute vitesse, et à sept ans, elle doit faire face à l’agence de l’immigration. Cette pression de ne jamais avoir le droit d’échouer la fera successivement exploser et imploser. C’est ce qui définit Selma. Ce n’est pas vraiment une personne équilibrée, et rien d’étonnant que ma compagne me demande des droits d’auteur en compensation !
Quels sont vos autres loisirs ou centres d’intérêt ?
Je suis assez simple. J’aime parcourir l’Europe ou les États-Unis en voiture avec ma famille. J’aime la course à pied et la randonnée. Et les déjeuners qui se transforment en dîners.
Comment est née l’idée de base de votre roman ?
Je voulais dépeindre la vie dans une secte, non pas parce que la religion contrôle les gens, mais plutôt parce que les groupes et la dynamique d’un contexte social peuvent les amener à commettre des actes inimaginables. Même si l’intrigue principale dépeint une adolescente qui fuit une secte pour se retrouver entre les mains d’un homme encore plus mauvais, je dirais que le thème plus général est celui du contrôle social. Le journal dans lequel travaille Selma se comporte, lui aussi, comme une sorte de secte. Les groupes sont en rivalité les uns avec les autres. Les règles non écrites et une hiérarchie intraitable sont un terrain fertile aux dérives sectaires. À cela s’ajoute un groupe de militants qui commettent des actes de sabotage s’apparentant à des performances artistiques. J’ai obtenu une copie du Manuel de sabotage simple sur le terrain de la CIA, anciennement classifié. Il s’agit d’un guide sur la manière de plonger un pays dans le chaos grâce à de petits actes de sabotage réalisables par des citoyens ordinaires. Si vous travaillez à la poste, vous pouvez mélanger toutes les adresses. Si votre travail consiste à superviser la maintenance des chemins de fer, vous pouvez réorienter les voies. Si vous travaillez dans un bureau, vous pouvez vous montrer inefficace, exiger des réunions sur les sujets les plus insignifiants et faire traîner toutes les décisions. C’est une lecture très divertissante. J’ai eu envie de mettre en scène un groupe de militants au fonctionnement sectaire, qui utiliserait ce livre comme guide pour commettre des sabotages artistiques. A la fois drôles et effrayants.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire sur ce sujet ?
Je voulais créer une héroïne à partir des pires traits de caractère de ma compagne. Et bien sûr, le fait d’avoir grandi dans une petite ville industrielle, avec ses codes sociaux traditionnels, m’a poussé à m’intéresser à la façon dont les dynamiques sociales affectent les gens. Mais je m’intéresse aussi à la psychologie qui sous-tend notre besoin de faire partie d’une communauté, même si nous ne nous y sentons pas à notre place.
Qui sont les personnages principaux de votre roman ? Comment les définiriez-vous ?
Selma est une journaliste de tabloïd qui a perdu son emploi après l’échec d’une enquête personnelle sur la disparition de son père. En tant que pigiste, elle travaille toujours pour le journal, tout en ayant repris des études de psychologie à Umeå. Elle suit également la piste d’une amie d’enfance disparue depuis leur fuite de Sarajevo pendant la guerre.
Qu’aimeriez-vous que les lecteurs éprouvent en lisant votre roman ? Qu’aimeriez-vous qu’ils en retiennent ?
J’espère qu’ils trouveront le livre à la fois divertissant et palpitant et qu’ils pourront, d’une manière ou d’une autre, éprouver de la compassion et s’identifier à tous les personnages. Après tout, nous avons tous nos défauts et nos blessures qui nous poussent à la malveillance.
Sur quoi d’autre travaillez-vous en ce moment ?
En ce moment, je termine la suite de Délivrez-nous du mal, « Syndafallet » en suédois. Je travaille aussi sur le troisième volet de ma deuxième série suédoise Nightfall, en collaboration avec Pascal Engman.
Genre : Thriller
Code BISAC : FIC022080
ISBN Papier : 978-2-487149-09-0
ISBN eBook : 978-2-487149-10-6
Parution : 27 juin 2024
Prix papier : 19,95 €
Prix eBook : 5,99 €
Pages : 412
Format : 135 x 210
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